Je n avais pas vu l’émission sept a huit Dimanche dernier. C est une patiente (Merci Emilie) que j ‘ai eu le plaisir de revoir Lundi soir qui attira mon attention et me parla de cas tant médiatisé de Emmy…

Je dois reconnaître que voir l’émission m’as mis en colère.

Puis j ‘ai réfléchi.

Comme ça doit être difficile tout d ‘abord d’identifier la nature d un mal être, de le comprendre et de réagir avec justesse…

 

Emmy a parfaitement décrit son problème: les « jambes en poteaux » . Il s’agit d’amas graisseux localisés aux membres inférieurs qui ne diminuent as malgré des régimes hypocaloriques, une activité physique intense, etc…Un facteur héréditaire est très fréquent .Cette association de localisations graisseuses ou stéatoméries sur les genoux, les mollets et les chevilles rendent souvent impossibles le port de bottes de cuir inextensibles…

Cette notion se superpose a celle de lipoedème.
Mon Maitre Yves Gérard ILLOUZ, le génial inventeur de la lipoaspiration à la fin des années 70 avait eu l intuition que sa technique pouvait traiter ces jambes en poteaux.

J ai eu l immense chance de devenir son élève à la Clinique SPONTINI à Paris . C était à la fin des années 90, j étais jeune chef de Clinique et je dois dire que c est avec Monsieur ILLOUZ que j ‘ai appris la chirurgie de la silhouette.

 


Les patients venaient du monde entier se faire opérer et voir le maître en consultation. Il en est de même des chirurgiens qui venaient assister au programmes opératoires.Je suis devenu son élève et son ami.

Monsieur ILLOUZ disait que les jambes en poteaux étaient un cas de « master class », complexe et délicat.

Alors, chère Emmy, votre cas est pour moi un cas très classique, qui en général peut se régler en un seul temps opératoire et nécessite le port d’un vêtement de compression dans les suites une semaine jour et nuit puis quinze jours le jour et pas la nuit.

J ai vu les video de nos collègues allemands et je dois dire qu’il sait sans méchanceté de « pâles copies » de la technique d ILLOUZ… Quel dommage.

Oui, nul n ‘est prophète en son pays…

Pierre BENSA
DIJON