L’annonce d’un nouveau cas de cancer chez une porteuse de prothèses PIP justifie «un renforcement des recommandations adressées par l’Afssaps aux femmes et aux professionnels» concernant ces produits retirés du marché en mars 2010 à la suite de la découverte d’une fraude sur la qualité du gel de silicone utilisé pour leur fabrication. En outre, l’enveloppe contenant le gel est dix fois plus fragile que celle d’un produit conforme, augmentant le risque de fuites. Les patientes «doivent bénéficier systématiquement d’un examen clinique et des examens radiologiques appropriés», rappelle encore l’agence.

«Toute rupture, suspicion de rupture ou de suintement d’une prothèse doit conduire à son explantation, ainsi qu’à celle de la seconde prothèse», ajoute-t-elle. De surcroît, le retrait préventif de cette prothèse «même sans signe clinique de détérioration de l’implant» doit être discuté avec les femmes concernées.

Néanmoins, la Société française de chirurgie esthétique plastique reconstructrice et esthétique (SoFCPRE) rappelle la possibilité de «coïncidences» pouvant «survenir chez les 30.000 patientes ayant eu des prothèses PIP en France : une sur 10 développera un cancer du sein (comme le reste de la population), d’autres auront des maladies cardiovasculaires ou des accidents de la circulation», explique l’organisme; Il y aura donc hélas environ 3000 femmes porteuses ou ex porteuses d’implants PIP qui développeront un cancer du sein.

Dommage que l’Afssaps n’ai pas mieux exercé sa mission de contrôle de la qualité des implants mammaires PIP par le passé, on aurait évité toute cette panique dans l’esprit des patientes bien accentué par les médias!….Quel gâchis.

Vous pouvez lire les articles écrits avec mon témoignage par Madame Vachon dans « Le Bien Public » grâce aux liens ci dessous:

http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2011/12/01/elles-doivent-porter-plainte

http://www.bienpublic.com/grand-dijon/2011/12/26/les-protheses-mammaires-pip-sement-peur-et-revolte

Pierre Bensa

Chirurgien esthétique

Dijon